Le précancer du sein: un traitement agressif est-il justifie? Peut-il faire plus de tort que de bien?

Le précancer du sein: un traitement agressif est-il justifie? Peut-il faire plus de tort que de bien?

Voici la question à ce sujet qu’une femme posait au Dr John Lee il y a quelques années:

Une mammographie vient de déceler un carcinome canalaire in situ (CCIS) dans le sein gauche et des micro-calcifications dans le sein droit. On me dit que le CCIS est un précancer, et mon chirurgien recommande la chirurgie. J’ai fait quelques recherches et il semblerait que la majorité des précancers dus à ce type de tumeur ne tournent pas en cancer. Devrais-je suivre la recommandation de ce médecin?

Voici la réponse du Dr Lee, publiée dans son bulletin médical:

Le carcinome canalaire in situ (DCIS), appelé également carcinome non invasif in situ, est un terme qui porte à confusion. Il est vrai que le terme «carcinome» veut dire tumeur, mais il ne s’agit pas d’une bosse palpable. C’est ce que veut dire le terme «in situ»: les cellules anormales que le pathologiste a décelées sont dispersées ici et là parmi les cellules normales. Pensez aux pissenlits qui poussent ici et là dans votre pelouse. Par contre, le terme «tumeur» désigne habituellement un nombre de cellules qui forment une masse bien définie et qui exclut la présence de cellules normales. Par conséquent, quand on parle de carcinome «in situ» on se réfère à une anomalie mais pas à un cancer.

Il est à noter que la notion de «carcinome canalaire in situ» est quelque chose de nouveau dans le vocabulaire médical. On ne connaissait pas ce type d’anormalie avant l’avènement de la mammographie car il n’y a pas de bosse palpable. Par conséquent, il s’agit d’une découverte relativement récente.

Pour ce qui est des calcifications, il s’agit simplement des séquelles d’une dysfonction métabolique. Si on les trouve dans un sein, qu’on en trouvera dans l’autre.

Les dysfonctions métaboliques qui génèrent le CCIS et les calcifications sont surtout le résultat de la dominance oestrogénique et de la carence en progestérone. Lorsque l’on rétablit l’équilibre hormonal en utilisant la progestérone, les cellules redeviennent normales.

Même en rétablissant l’équilibre hormonal, les calcifications ne disparaîtront pas nécessairement – vous risquent de les avoir pour le reste de vos jours. Toutefois, en tant que telles, elles ne constituent pas une pathologie et n’aboutiront pas nécessairement au cancer.

Que faire devant un diagnostic de CCIS et de calcifications? À mon avis, étant donné que la majorité des CCIS ne sont pas des cancers, vous pourriez dans un premier temps utiliser une crème à la progestérone pour rétablir l’équilibre hormonal. Ensuite, il faudrait faire faire des examens (mammographie ou échographies) tous les six mois pendant quelques années. Tant qu’’il n’y aura pas de changement, continuez seulement avec la progestérone. Je ne considérerais la chirurgie que s’il y avait des changements qui indiqueraient la présence de lésions.

Commentaire de Micheline…

En réalité un diagnostic de précancer vous donne la chance de pouvoir faire des changements à votre style de vie et à votre alimentation pendant qu’il est encore temps. Voir «Programme de base pour prévenir le cancer du sein et de la prostate».

La supplémentation judicieuse est également d’un grand secours pour éviter qu’un carcinome non invasif devienne un cancer invasif. Entre autres visitez la «Boutique Naturo» sous l’onglet «Boutiques» pour voir la description de produits naturels qui ont fait leurs preuves pour aider corriger les problèmes métaboliques qui peuvent conduire aux microcalcifications des seins.

Le jus d’orge verte est également très apprécié par les femmes qui ont fait l’expérience de ses bienfaits pour régler des problèmes métaboliques reliés à l’assimilation du calcium.

www.santedesfemmes.com