Les hormones et la santé chez les jeunes

Les hormones et la santé chez les jeunes

Nos jeunes vivent dans une société où le stress règne suprême. Ils font partie d’une génération dont le futur est lourdement hypothéqué par l’implantation de la mondialisation et le mouvement vers un gouvernement mondial. Les scènes de violence que l’on voit aux nouvelles n’ont rien de rassurant et peuvent créer beaucoup de stress devant ce que l’avenir peut leur réserver. Maintenant plus que jamais, il est impératif pour eux de se garder au sommet de leur forme, mentalement et physiquement, et ce sommet ne peut être atteint si l’équilibre hormonal est perturbé par le stress.

Malheureusement, l’exposition au stress et aux produits chimiques de l’environnement, additionné à de mauvais choix alimentaires, font que la production hormonale se dérègle chez les jeunes parfois dès la puberté. Chez les filles, les déséquilibres hormonaux se manifestent souvent dès les premières règles, en particulier s’il y a des antécédents familiaux de ce type de problème. Ces jeunes peuvent vivre un déclin hormonal souvent non-diagnostiqué qui sape leur énergie et qui fait que leur esprit est embué, les poussant dans un état dépressif ou léthargique qui les rend incapables d’agir dans leur meilleur intérêt. Les statistiques font état d’un taux record de dépression et d’insomnie chez les jeunes et les taux de suicide ne font qu’augmenter. Leurs médecins ne savent en général que faire sauf de leur prescrire des anxiolytiques et autres psychotropes, ajoutant encore plus de molécules chimiques dans leur corps, mais sans traiter les causes qui sont à l’origine de ces symptômes.

L’équilibre hormonal, c’est génial!

Notre corps produit une panoplie d’hormones qui doivent toutes fonctionner en harmonie, comme un orchestre. Et l’orchestre hormonal requiert des niveaux optimaux de chacune de ses composantes. Par exemple, lorsqu’une hormone est en déclin, le déséquilibre ainsi créé fait que le reste suivra bientôt, causant une cascade vers le bas de tous les processus vitaux. Un niveau de cortisol trop élevé ou d’hormones thyroïdiennes trop faible causent la prise de poids même si vous mangez peu et que vous faites de l’exercice. Lorsque le cortisol est très élevé à cause du stress, le sommeil est perturbé, et le risque de problèmes de santé augmente. Connaître l’action des principales hormones dans le corps aide à être plus conscient de leur importance pour la santé. Parmi ces hormones «principales» il y a les hormones stéroïdes, dont l’oestrogène, la progestérone, la testostérone, la DHEA et le cortisol. Les autres hormones clés sont celles qui ont un impact direct sur le métabolisme corporel, en particulier les hormones de la thyroïde et l’insuline.

L’hormone du stress

Y a-t-il des jeunes dans votre parenté ou parmi vos amis qui sont toujours en train de courir deux lièvres à la fois? Ou qui ne peuvent se réconcilier à l’idée de ne pas être parmi les meilleurs de leur équipe de sport ou de leur classe? Typiquement, ces jeunes qui fonctionnent «sur le gros nerf» ont un niveau anormalement élevé de cortisol.

Le cortisol est une hormone stéroïde qui est fabriquée par les glandes surrénales et qui a pour rôle de régulariser la tension artérielle et la fonction cardiovasculaire, ainsi que l’utilisation des protéines, des glucides et des lipides. Lorsque le cortisol est sécrété, il s’ensuit une dégradation des protéines musculaires afin de libérer des acides aminés dans la circulation sanguine. Ces acides aminés seront utilisés par le foie pour produire le glucose nécessaire pour vous fournir de l’énergie. Le cortisol mène également à la libération de l’énergie emmagasinée dans les cellules adipeuses, afin qu’elle soit utilisée par les muscles. Ce processus assure au cerveau et au corps l’énergie indispensable dont il a besoin pour faire face à des situations d’urgence.

Par contre, la production de cortisol est problématique lorsque le stress devient chronique, par exemple en présence d’un conflit avec des personnes en autorité ou même des copains. Les glandes surrénales produisent alors du cortisol de façon continue, ce qui peut mener à un épuisement surrénalien et, chez les filles, à des cycles anovulatoires qui à leur tour causeront une dominance en oestrogène car sans ovulation il n’y a pas de production ovarienne de progestérone, ce qui entraînera le syndrome prémenstruel avec tout ce que cela représente de problèmes: règles douloureuses (dysménorrhée) avec crampes menstruelles, irritabilité, sautes d’humeur, éruptions cutanées, apparition de l’acné, prise de poids, difficulté à se concentrer, maux de tête ou migraines, etc. Il semble que de plus en plus d’adolescentes éprouvent ces problèmes dès leurs premières règles.

Nombre de médecins, dont la Dre Christiane Northrup, gynécologue et auteure de plusieurs best sellers sur l’équilibre hormonal1, suggèrent le remplacement hormonal à base de progestérone bio-identique transdermique (e.g. crème à la progestérone) pour le traitement du syndrome prémenstruel, même chez les jeunes adolescentes, de préférence à la pilule contraceptive qui représente un traitement chimique qui paralyse les ovaires, ne règle pas le problème de base et risque de causer l’infertilité à long terme.

Un autre problème hormonal qui prend l’ampleur d’une épidémie chez les jeunes filles est le syndrome des ovaires polykystiques2, qui est relié entre autres à l’excès de consommation de sucre et autres aliments à index glycémique élevé, comme le pain, les pâtes alimentaires, les pommes de terre, etc., ce qui à la longue entraîne une résistance à l’insuline. Il s’agit d’un dérèglement hormonal majeur qui fait en sorte que les deux principales hormones stéroïdes, soit l’oestrogène et la testostérone, dominent par rapport à la progestérone, ce qui a pour conséquence l’infertilité, des règles abondantes et prolongées, la pilosité excessive et l’acné. Selon le Dr John Lee, M.D. Un régime alimentaire plus végétarien et à faible index glycémique ainsi qu’un supplément de progestérone bio-identique, préférablement administré par voie transdermique seront des atouts pour aider les adolescentes qui souffrent de ce dérèglement hormonal.

 

 

Références:

Christiane Northrup, M.D.  La sagesse de la ménopause.
Pour plus d’information sur le syndrome des ovaires polykystiques inscrivez «syndrome des ovaires polykystiques» ou encore «SOPK» dans le champ de recherche du site (coin supérieur droit).Uzzi Reiss, M.D./O.B.-GYN, Natural Hormone Balance for Women. Sabre Sciences, About Hormones. Suzanne Sommers, Breakthrough.

 

 

Source:http://www.naturalnews.com/025242_thyroid_cortisol_body.html#ixzz2W1hXcXUi