Cancer de la prostate: la surveillance attentive parfois préférable à l’intervention agressive

Cancer de la prostate: la surveillance attentive parfois préférable à l’intervention agressive

Une étude suédoise sur le traitement du cancer de la prostate rejoint dans ses conclusions l’étude sur le précancer du sein, un des sujets traités dans le bulletin précédent d’Actualité Santé (Le précancer du sein: un traitement agressif est-il justifie? Peut-il faire plus de tort que de bien? ).

L’article suivant, intitulé «Les traitements du cancer de la prostate parfois retardés avec raison» a été publié sur le site de David Servan-Schreiber le 8 juillet 2010.

Commentaire de Micheline 

Voici un fait vécu qui en dit long sur l’effet bénéfique que la progestérone peut avoir sur la prostate chez les hommes:

«Mon père utilise la crème à la progestérone depuis 10 ans, il en a 78 et ses problèmes de prostate (on lui avait diagnostiqué un début de cancer) sont complètement disparus. Son médecin lui a dit l’an passé qu’il était complètement guéri et il ne sait pas pourquoi. Mon père lui a répondu que c’est la crème à la progestérone, «sa crème miracle» comme il le dit.»

Dorine, Iles de la Madeleine


Ceci est un exemple frappant de la «surveillance attentive» dont parle le Dr David Servan-Schreiber dans son article, et qui, grâce à une approche plus en douceur, a super bien réussi. J’ai rencontré cet homme dernièrement, et je puis vous affirmer qu’il est en super bonne santé et qu’il poursuit de plus belle son métier de pêcheur, qui est très exigeant. Ce qui est surprenant est qu’il ait été capable, devant un diagnostic de début de cancer de la prostate, de convaincre son médecin d’attendre avant d’intervenir agressivement. Et je doute fort qu’en présence de ce cas de régression d’un cancer considéré comme envahissant et dangereux, le médecin ait été suffisamment convaincu du rôle de la « crème miracle » de ce patient pour en faire bénéficier ses autres patients qui auraient pu être dans la même situation. On peut se demander aussi si le père de Dorine serait encore là aujourd’hui s’il avait cédé aux pressions qui lui ont sans nul doute été faites non seulement par son médecin mais par divers autres spécialistes de se faire opérer et de subir la chimio et divers autres traitements anticancer dont certains auraient laissé des séquelles débilitantes pour le reste de ses jours.

Il y a une explication scientifique pour les résultats obtenus par le père de Dorine car il est reconnu que la progestérone peut entraver l’action de la 5-alpha-réductase, une enzyme qui permet la conversion de la testostérone vers la dihydrotestostérone (DHT) un métabolite plus puissant qui est, avec l’œstrogène, en cause dans l’hypertrophie et le cancer de la prostate. Le Dr John Lee explique ceci dans son livre «L’équilibre hormonal pour les hommes», que tout homme soucieux de sa santé hormonale et de sa longévité devrait lire. Bonne santé au naturel!