Les jus santé: la vraie nutrition cellulaire pour le mitan de la vie

Les jus santé: la vraie nutrition cellulaire pour le mitan de la vie

Il y a quelque temps, une naturothérapeute m’appela pour me dire qu’elle venait de se joindre à une compagnie à réseau dont les suppléments lui faisaient beaucoup de bien. Elle m’affirma que ces suppléments étaient de la «nutrition cellulaire», assimilable à 100% par les cellules.

Étant donné qu’il s’agissait de comprimés de vitamines et minéraux, je ne pouvais souscrire à une telle idée, quelle que soit la qualité de ces produits. Ce genre de réclame de la part de fabricants de produits naturels se base inévitablement sur des résultats obtenus par des personnes en bonne santé dont la digestion et le foie fonctionnent de façon optimale. Je suis tout aussi sceptique quand on m’affirme qu’une multivitamine est soi-disant «naturelle»: il est absolument impossible d’inclure dans un comprimé des quantités précises et concentrées de vitamines et de minéraux sans qu’on les ait synthétisés en laboratoire. Afin de pouvoir mettre le mot «naturel» bien en évidence sur leur étiquette de multivitamines, les fabricants n’ont qu’à ajouter une petite quantité (souvent ne dépassant pas 3% du contenu total) d’extraits de plantes ou d’algues.

Un autre point important est que les vitamines et minéraux que l’on trouve dans les suppléments ne bénéficient pas de la synergie qui existe dans les végétaux à l’état naturel où une foule de cofacteurs, dont plusieurs restent encore à découvrir, contribuent à leur bonne assimilation et à leur efficacité. Plusieurs études menées sur les suppléments synthétiques pris isolément, notamment le bêta-carotène, la vitamine C et la vitamine E, ont donné des résultats négatifs précisément à cause de cela. De plus, il ne faut pas oublier que 70% des comprimés que nous prenons ne se dissolvent pas complètement dans le tractus digestif, et ne servent donc qu’à enrichir les égouts!

Récemment, une naturopathe de Sorel, me racontait l’expérience d’une dame, que je nommerai Cécile, qui se mourait d’un cancer du sein. Il y avait plusieurs jours que Cécile n’avait pu se lever ou retenir de la nourriture. Mon amie naturopathe savait qu’il serait inutile de suggérer des suppléments à une personne dans cet état car ses cellules auraient été tout simplement incapables d’assimiler quoi que ce soit de synthétique. Ce qu’il fallait à Cécile était une ALIMENTATION VIVANTE FACILE À ASSIMILER. De la vraie nutrition cellulaire, quoi! Trois semaines avant Noël, cette dame a commencé à consommer du jus d’herbe d’orge. C’était la seule nourriture qu’elle pouvait garder. De toute évidence, elle a dû assimiler cette nutrition car elle a aussitôt commencé à prendre du mieux et à Noël elle a pu non seulement se lever et mais aussi participer à des réunions de famille! Aux dernières nouvelles, elle continue de prendre du mieux!

Les aliments qui guérissent

Le pouvoir curatif des jus de légumes frais n’est pas une nouvelle découverte. Dans les années 50, un médecin américain qui est un des pionniers de la médecine nutritionnelle, le Dr H.E. Kirschner, M.D., conseillait à ses patient(e)s des jus de légumes frais malgré les ennuis que cela lui attirait de la part des autorités médicales. Dans un livre intitulé «Live Food Juices» (Jus alimentaires vivants), il parle de cas d’arthrite, de diabète, de cardiopathies, de cancer et de toutes sortes d’autres cas de maladies dégénératives pour lesquels la thérapie nutritionnelle à base de jus frais a réussi à effectuer des rémissions ou des cures alors que les traitements conventionnels avaient échoué. Le Dr Kirschner explique dans son livre que lorsque nous sommes malades il est plus difficile d’assimiler les nutriments qui se trouvent dans les aliments, y compris les légumes crus. (À plus forte raison sera-t-il difficile d’assimiler des suppléments de multivitamines!). C’est pourquoi sa thérapie nutritionnelle se basait sur la consommation de jus santé frais faits.

L’importance des enzymes

Si vous faites vos propres jus et que vous les consommez immédiatement, vous bénéficierez des enzymes métaboliques endogènes aux plantes. Attention, il ne faut pas confondre enzymes métaboliques et enzymes digestives! On peut facilement trouver des suppléments d’enzymes digestives, mais tel n’est pas le cas pour les enzymes métaboliques. Ces dernières doivent surtout provenir de notre alimentation: de là l’importance de consommer des fruits et légumes crus. En passant, tout jus embouteillé ne contient pas d’enzymes car il faut le pasteuriser pour qu’il se conserve. Certains produits de jus déshydratés n’en contiennent pas non plus si la chaleur ou le froid (la lyophilisation) a été utilisé dans leur préparation.

Par exemple, le jus d’orge verte préparé selon la méthode du Dr Yoshihide Hagiwara dont je parlais dans ma dernière chronique (à noter qu’on le trouve sous plusieurs marques de commerce) contient des enzymes métaboliques très importantes, dont la superoxyde dismutase (SOD). L’herbe d’orge est de fait la principale source végétale de SOD – l’autre source importante étant le foie de veau ou de boeuf cru.

Le Dr Richard Cutler, un biophysicien auprès de l’Institut national des É.-U. sur le vieillissement, a démontré que la longueur de vie de plusieurs espèces de mammifères, dont les humains, était directement proportionnelle à la quantité de SOD présente dans les cellules. La diminution de la SOD, au fur et à mesure que nous vieillissons, nous laisse plus vulnérables aux attaques des radicaux libres. C’est pourquoi le vieillissement s’accélère et les maladies dégénératives nous guettent. Un chercheur japonais, le Dr. Jasua Hotta, a constaté que la consommation de jus d’herbe d’orge permettait à l’ADN des cellules de se réparer deux fois plus vite. Plusieurs autres études ont également démontré la capacité de la SOD de réparer les cellules endommagées, de neutraliser l’effet des substances cancérogènes et de la radiation, et de retarder le processus de vieillissement.

La SOD fait également fonction d’agent anti-inflammatoire et, à la lumière d’études récentes où l’on a constaté que l’inflammation est probablement un facteur de risque de cardiopathies encore plus important que le cholestérol, cette enzyme constitue par conséquent une aide puissante dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Qui plus est, il a été démontré qu’elle aide à prévenir le dommage aux cellules qui est habituellement causé par une crise cardiaque. La SOD aide même nos cellules à mieux assimiler les nutriments dans notre alimentation – quoi de mieux comme nutrition cellulaire? (À noter qu’on ne trouve pas la SOD dans les suppléments au Canada, il faut absolument l’obtenir de sources alimentaires.)

Plusieurs naturopathes et nutritionnistes au Québec utilisent le jus d’herbe d’orge dans leur approche nutritionnelle à la ménopause, et font état de résultats extraordinaires pour aider à stabiliser le glucose sanguin, réduire les chaleurs et autres symptômes incommodants de la ménopause, ainsi qu’aider au bon fonctionnement du foie, du pancréas et des surrénales, tous des organes très affectés par les radicaux libres et le vieillissement mais dont le bon fonctionnement est indispensable pour traverser la ménopause en santé et assurer notre longévité.

Références et lectures recommandées:


Dr Mary Ruth Swope, Ph.D., «Les feuilles vertes de l’orge»

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