Le pouvoir curatif des jus de légumes frais n’est pas une nouvelle découverte. J’ai récemment trouvé un ouvrage rédigé dans les années 50 par le Dr H.E. Kirschner, un médecin américain qu’on pourrait appeler le pionnier de la médecine nutritionnelle. Malgré les ennuis que cela lui attirait de la part de la part des autorités médicales, il prescrivait des jus de légumes frais plutôt que des médicaments à ses patients. Dans son livre «Live Food Juices» (Jus alimentaires vivants), il documente des cas d’arthrite, d’asthme, d’allergies, de troubles rénaux, de diabète, de cancer, etc., pour lesquels une thérapie nutritionnelle basée sur des jus de légumes frais a effectué des rémissions quasi miraculeuses ou des cures complètes alors que les traitements conventionnels avaient échoué. Le Dr Kirschner a découvert que quand notre corps est malade il a plus de difficulté à assimiler les nutriments qui se trouvent dans les aliments. (À plus forte raison, il est difficile pour une personne malade d’assimiler des suppléments de multi-vitamines !)
Pourquoi des jus? Le Dr Kirschner affirmait que la consommation de jus frais était préférable à la consommation de légumes entiers parce que: «…la capacité de briser la structure cellulaire des légumes crus et d’assimiler les précieux éléments qu’ils contiennent, même chez les individus en santé, est seulement fractionnaire – souvent aussi peu que 1 %. Sous la forme de jus, ces mêmes individus assimilent jusqu’à 92% ce ces éléments.»
L’extracteur à jus idéal est celui qui «mastique» les légumes, c’est-à-dire qui broie la paroi fibreuse (à préférer aux extracteurs de type centrifuge ou aux appareils qui liquéfient les légumes). La fibre des légumes biologiques peut être utilisée dans les soupes ou les purées de légumes. Mais si les légumes viennent de fermes industrielles, la fibre devrait être jetée car les substances chimiques absorbées par les légumes tendent à demeurer dans la fibre.
Autre point à retenir: AUCUN JUS PRÉ-EMBOUTEILLÉ ne contient les enzymes que l’on trouve dans un jus frais. Tous les jus embouteillés doivent être stérilisés pour en assurer la conservation. Par contre, s’il ne vous est pas toujours possible de faire vos propres jus, et en particulier dans le cas des jus d’herbe, il existe des jus déhydratés que l’on peut facilement reconstituer avec de l’eau ou un autre liquide et qui gardent tous les nutriments, y compris les enzymes endogènes, qu’il y a dans les végétaux. Par exemple, le jus d’orge verte, en plus d’une gamme complète de vitamines et minéraux, dont le bêta-carotène naturel, contient des enzymes métaboliques très importantes, dont la superoxyde dismutase (SOD), que l’on a surnommée «l’enzyme anti-vieillissement». À noter que l’on ne trouve pas de SOD dans les suppléments au Canada et que la meilleure source naturelle de cette enzyme est l’herbe d’orge.
Le Dr Richard Cutler, un biophysicien auprès de l’Institut national sur le vieillissement, a démontré que la longueur de vie de plusieurs espèces de mammifères, dont les humains, était directement proportionnelle à la quantité de SOD présente dans les cellules. Les animaux jouissant du cycle de vie le plus long, dont l’homme, ont les niveaux de SOD les plus élevés. La SOD est un des antioxydants les plus puissants pour nous protéger contre la radiation et les radicaux libres. Cette enzyme fait également fonction d’agent anti-inflammatoire et aide à prévenir le dommage aux cellules causé par une crise cardiaque. Plusieurs études ont démontré la capacité de la SOD de réparer les cellules endommagées, de neutraliser l’effet des substances cancérigènes et de la radiation, et de retarder le processus de vieillissement. Qui plus est, cette enzyme aide nos cellules à mieux assimiler les nutriments dans notre alimentation – pour nous assurer ainsi d’une vraie nutrition cellulaire.
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Bonne lecture !
