Pourquoi continuons-nous à perdre la bataille contre le cancer?

Pourquoi continuons-nous à perdre la bataille contre le cancer?

Au cours des 30 dernières années, l’incidence mondiale du cancer a doublé, et l’on s’attend à ce qu’elle double encore d’ici 2020, et triple d’ici 2030, à moins que les autorités médicales et gouvernementales prennent la prévention plus sérieusement. Mais cela exigerait d’intégrer aux protocoles médicaux certaines mesures de santé que les recherches actuelles signalent comme indispensables pour gagner cette lutte. Nombre d’experts et de chercheurs dans le domaine, qui osent émettre une opinion honnête sur la question, affirment que si nous continuons à perdre la bataille contre le cancer c’est que les vraies causes de la plupart des cancers continuent à être ignorées par la médecine moderne.  Plutôt que de se pencher sérieusement sur les causes du cancer, les efforts sont plutôt orientés vers la promotion de tests de dépistage pour trouver des cancers déjà existants, ou le développement de médicaments et de technologies pour traiter cette maladie.  En réalité, la stratégie anti-cancer du monde médical équivaut à attendre que le feu soit pris pour intervenir plutôt que de promouvoir des mesures de prévention qui réduiraient le risque d’incendie.

Mais la prévention commence par nous, les consommateurs, qui devons assumer notre part de responsabilité dans la conflagration de cancer qui sévit actuellement, alimentée par des facteurs environnementaux et de style de vie, notamment:

  • L’exposition aux pesticides et autres produits chimiques d’usage domestique ;
  • La consommation de sucre et d’aliments à index glycémique élevé, en particulier de céréales raffinées ;
  • L’obésité, le stress et le manque de sommeil ;
  • L’usage excessif des cellulaires et autres technologies “sans fil” ;
  • Les effets secondaires des médicaments d’ordonnance ou en vente libre ;
  • Le manque d’exposition au soleil entraînant une carence en vitamine D ;
  • Chez les femmes, la dominance oestrogénique ou la dépendance sur l’hormonothérapie à base d’hormones non bio-identiques.

Pour une liste plus complète de ces facteurs, voir le site www.guerir.or (site du Dr Servan-Schreiber) ou cliquez sur le lien ci-après: http://www.guerir.org/dossiers/cancer-information/facteurs-de-risque-cancer/cancer-facteurs-de-risques-identifies/?searchterm=facteurs de risque du cancer.

Il est clair qu’on joue avec le feu quand on ignore ces facteurs de risque en se fiant sur la médecine pour nous tirer d’affaires si on se ramasse avec un cancer. Malgré toutes les avances de la science, le cancer gagne toujours du terrain. La toxicité des thérapies médicales anti-cancer et les effets secondaires des médicaments qu’il faut parfois prendre à long terme, par exemple pour le cancer du sein, peuvent avoir un effet dévastateur sur la santé. Comme ce fut le cas avec Avastin, un médicament prometteur pour traiter le cancer du sein métastatique, les recherches sont souvent incomplètes ou biaisées et il faut retirer le médicament du marché quand on s’aperçoit que les bienfaits obtenus ne justifient pas les risques qu’ils entraînent. Et la majorité des médicaments que l’on prescrit à long terme pour prévenir une récidive de ce cancer (p. ex. Tamoxifen, Arimidex, Femara) sont très controversés et on se questionne sérieusement sur le rapport risques-bienfaits de ces médicaments que l’on prescrit au nom de la prévention.

D’où viennent les VRAIS progrès pour prévenir le cancer?

Dans un article récent1 le Dr Joseph Mercola propose trois principales stratégies qui auraient un effet dramatique pour diminuer l’incidence de tous les cancers:

Stratégie #1: Optimisez votre apport en Vitamine D — Les preuves scientifiques sont maintenant irréfutables: une carence en vitamine D joue un rôle crucial dans le développement du cancer. Les chercheurs dans ce domaine estiment qu’environ 30 pour cent des décès causés par le cancer – qui se chiffrent à environ 2 millions par année dans le monde et 20,000 au Canada – pourraient être prévenus simplement en prenant des mesures pour optimiser les niveaux de vitamine D dans la population.

Vous pouvez réduire votre risque de cancer de plus de la moitié en optimisant votre niveau de vitamine D par l’exposition au soleil pendant une quinzaine de minutes par jour sans écran solaire. Lorsque la peau devient légèrement rosée, appliquez alors l’écran solaire. Selon le Dr Mercola, il n’y a aucun risque de cancer de la peau du moment que l’on évite les coups de soleil.  L’exposition au soleil est la façon la plus efficace d’obtenir la vitamine D,  les suppléments oraux venant au second rang pour l’efficacité.

Le rôle de la vitamine D pour prévenir et même combattre le cancer a été démontré par de nombreuses études.  Ce vitamine joue un rôle crucial de plusieurs façons, notamment:

 

  • Par la régulation de l’expression génétique des cellules ;
  • L’augmentation de l’apoptose (mort cellulaire) des cellules en mutation (les empêchant de se multiplier) ;
  • Entravant la multiplication et la diffusion des cellules cancéreuses ;
  • Aidant les cellules à se différencier (chose que les cellules cancéreuses ne font pas) ;
  • Empêchant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour approvisionner les cellules cancéreuses.

Si vous êtes sous traitement pour le cancer, il est recommandé de faire mesurer vos niveaux sanguins de vitamine D, qui devraient être de l’ordre de 80 à 90 ng/ml.

Stratégie #2: Optimisez vos niveaux d’insuline — Selon le Dr Mercola, normaliser vos niveaux d’insuline est une des mesures les plus efficaces que vous puissiez prendre pour réduire vos risques de cancer. Otto Warburg, le chercheur qui a démontré que les cellules cancéreuses se nourrissent de glucose (sucre), a gagné un prix Nobel pour cette découverte en 1934. Il est vraiment incroyable que si peu d’oncologues tiennent compte de ceci de nos jours. Rares sont ceux qui recommandent à leurs patient(e)s d’éviter les aliments à index glycémique élevé qui font augmenter le niveau de glucose sanguin et par conséquent nourrissent le cancer. Si vous avez le cancer et que vous voulez mettre toutes les chances de votre côté il est impératif que vous adoptiez une approche du type popularisé par Michel Montignac, le pionnier du régime à faible index glycémique . Voir www.montignac.com/fr.

En plus de créer un terrain favorable au cancer, une élévation de l’insuline peut causer des dommages majeurs à notre corps. Le plus évident, bien sûr, est le diabète, mais c’est loin d’être la seule maladie causée par un niveau chroniquement élevé d’insuline. Voici ce qu’affirme un expert dans ce domaine,, le Dr Ron Rosedale, M.D. dans un article intitulé “L’insuline et ses effets métaboliques2: «Peu importe la maladie dont vous parliez, que ce soit un simple rhume ou une maladie cardiovasculaire, l’ostéoporose ou le cancer, ça se passe au niveau moléculaire et cellulaire, et je peux vous dire que l’insuline aura eu quelque chose à voir avec cette maladie». 

On commence même à parler des vertus du régime paléolithique, où le sel, le sucre, les céréales et les laitages étaient complètement absents. Dans un article publié par LaNutrition.fr, intitulé «Le régime préhistorique est bon pour vous» on se réfère à des études récentes pour affirmer qu’un régime de type préhistorique améliore la pression artérielle, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline, le profil lipidique, et diminue la sécrétion d’insuline chez des personnes en bonne santé. Il est évident que les gènes provenant de ces ancêtres font encore partie de notre bagage génétique et que notre corps pourrait bien avoir quelques affinités avec leur régime alimentaire.3

On sait en tout cas que les céréales ne faisaient pas partie de leur alimentation. Voici ce qui émane d’une étude récente sur l’impact du blé sur la santé, publié sur le site LaNutrition.fr:

«Des travaux récents publiés par le groupe d’Alessio Fasano (université du Maryland) ont montré que le blé augmente la perméabilité intestinale chez tout le monde, et pas seulement chez les patients atteints de maladie céliaque. Un leaky gut favorise très probablement une inflammation à bas bruit qui stimule le développement de maladies cardiovasculaires, de cancer et de maladies auto-immunes. Comme le dit le Dr Fasano, l’introduction de céréales à gluten il y a cent mille  ans environ dans l’alimentation humaine représente probablement une «erreur de l’évolution» qui a créé les conditions de développement de maladies associées à l’exposition au gluten.»4

Stratégie #3: L’exercice, encore l’exercice, toujours l’exercice!  — C’est un incontournable! La plupart des gens ne pensent pas à l’exercice comme moyen de prévention du cancer, mais les études et les statistiques s’accordent pour donner à l’activité physique une place de choix dans la lutte contre cette maladie.

L’exercice diminue votre risque de cancer principalement en aidant à réduire vos niveaux d’insuline et en créant un terrain biologique qui décourage le développement et la dispersion des cellules cancéreuses. Ainsi, les adultes qui sont physiquement actifs ont 50 pour cent moins de risque de cancers du côlon par rapport aux personnes du même âge qui sont plus sédentaires. Les femmes qui font de l’exercice régulièrement peuvent réduire leur risque de cancer du sein de 20 à 30 pour cent par rapport à celles qui sont moins actives.

De plus, l’exercice améliore la circulation des cellules immunitaires dans le sang. Votre système immunitaire est votre première ligne de défense contre toutes les maladies sans exception, y compris le cancer.  Toute activité physique est acceptable – la marche, le stretching, la levée de poids, etc. Du moment que vous bougez. Il est toutefois recommandé de faire un exercice qui augmentera le rythme cardiaque (notre coeur aussi a besoin d’exercice !) , mais sans exagération.  Par exemple, le Dr Mercola recommande le de faire du jogging pendant une minute puis de marcher 5 minutes et répéter.

Stratégie #4 Pour les femmes, une quatrième stratégie s’impose: Maintenir l’équilibre hormonal

De fait, les stratégies précédentes ont toutes un impact sur le maintien de la santé hormonale. Quel que soit votre âge, un niveau chroniquement élevé d’insuline va affecter votre système hormonal négativement et vous vous retrouverez avec un excès d’androgènes et le syndrome des ovaires polykystiques.  Pour sa part, l’exercice va vous permettre de mieux équilibrer les hormones féminines en permettant de métaboliser correctement l’œstrogène et stimuler la production de progestérone et de DHEA. Et n’oubliez pas que la vitamine D fonctionne dans notre corps comme une hormone et a un rôle dans l’équilibre hormonal qui permet de maintenir la santé des os.  Toutes ces choses fonctionnent en synergie.

Et cette synergie est clé dans la prévention des cancers hormonodépendants. Même si vous avez subi une hystérectomie et que votre médecin vous dit que vous pouvez prendre un supplément d’œstrogène sans progestérone, ne faites surtout pas cette erreur. Il est incompréhensible que les protocoles médicaux ne reconnaissent pas encore le rôle de la progestérone pour protéger les tissus mammaires contre la stimulation oestrogénique. Combien de femmes sont six pieds sous terre aujourd’hui à cause de l’ignorance médicale à ce sujet! Insistez pour que votre médecin vous prescrive de la progestérone bio-identique, soit par voie orale (Prometrium) ou transdermique (crèmes magistrales). Insistez également pour qu’il vous prescrive l’œstrogène par voie transdermique (gel oui timbres) car il est démontré que l’œstrogène par voie orale surcharge le foie et augmente les facteurs de coagulation sanguine. De plus, la métabolisation des oestrogènes par le foie est clé pour éviter les cancers hormonodépendants: c’est là que sont produits les «mauvais oestrogènes», qui mènent vers des mutations qui produiront ce type de cancer.5

Lectures suggérées:

Pétitions sur les plantes médicinales: la grande peur d’avril 2011 Depuis plusieurs semaines, des pétitions circulent sur Internet laissant entendre que les plantes médicinales d’usage traditionnel seraient interdites prochainement à l’initiative de l’Union européenne. D’après LaNutrition.fr, cette rumeur est infondée. Voir : http://www.lanutrition.fr/bien-comprendre/les-complements-alimentaires/petitions-sur-les-plantes-medicinales-la-grande-peur-d-avril-2011.html

 

 

Les féculents transforment notre foie en… foie gras

  • Pain, céréales, pommes de terre à index glycémique élevé nous engraissent et engraissent notre foie ;
  • 30 à 50% des Nord Américains auraient un «foie gras» ;
  • Le danger, pour le système hormonal, du «foie gras».

http://www.lanutrition.fr/les-news/les-feculents-transforment-notre-foie-en%E2%80%A6-foie-gras.html

Le paradoxe du vin rouge expliqué Le mécanisme par lequel les polyphénols du vin rouge protègent les artères contre les maladies cardiovasculaires a été découvert par une équipe française. Il s’avère que les récepteurs cellulaires d’œstrogène rend cet effet bénéfique plus marqué chez les femmes.

http://www.lanutrition.fr/les-news/le-french-paradox-du-vin-rouge-explique.html

Sources:

1 The root causes of cancer almost universally ignored by doctors

http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2011/03/30/the-war-on-cancer-a-progress-report-for-skeptics.aspx

2  Dr Ron Rosedale, M.D. Insulin and its metabolic effects

http://www.drrosedale.com/resources/pdf/Insulin%20and%20Its%20Metabolic%20Effects.pdf

 3  Le régime préhistorique est bon pour vous

http://www.lanutrition.fr/les-news/le-regime-prehistorique-est-bon-pour-vous.html

4 Le blé est peut-être la pire des céréales.

http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-prehistorique/loren-cordain-le-ble-est-peut-etre-la-pire-des-cereales.html

5  Voir à ce propos l’excellent ouvrage du Dr John Lee, M.D. «Tout savoir sur le cancer du sein». Éditions Sully.

www.santedesfemmes.com