La pilule, cet imposteur hormonal !

La pilule, cet imposteur hormonal !

Voici ce que m’écrivait, il y a quelque temps, une lectrice de 29 ans du nom de Sophie concernant son expérience avec la pilule contraceptive:

J’ai pris la pilule contraceptive pendant une période de 5 ans – 5 années où je ne pourrai pas revenir en arrière. Pendant ce temps, j’ai passé de déséquilibres en déséquilibres. J’avais 17 ans, vivant mes trucs d’adolescente lorsque soudainement, mes règles sont arrivées. Jusqu’à l’âge de 19 ans, j’avais mes règles à tous les 3 ou 4 mois et mon gynécologue, pensant bien faire, a décidé que la pilule était ma seule chance de remettre mon corps «sur la bonne voie».

À ce moment-là, j’étais emballée puisque toutes les adolescentes «cool» prenaient déjà la pilule. Les avantages: avec les mois, mes terribles symptômes ont commencé à diminuer, mes règles ne duraient plus 7 jours et n’étaient plus si abondantes, les crampes qui me donnaient la nausée sont presque disparues, et les SPM et ballonnements sont devenus chose du passé. J’ai finalement éradiqué mes problèmes de menstruations… du moins je le croyais! Ahhh, si seulement j’avais su ce que je sais maintenant.

Voici ce que je sais maintenant: la pilule masquait tout simplement des problèmes hormonaux sous-jacents qui étaient causés par une résistance à l’insuline (dans mon cas). Comment cela s’est-il produit? Il semble que mon alimentation à base de viande et de pommes de terres, nappée de sucreries, y serait pour quelque chose.

Personne ne m’a dit qu’à cause de mon alimentation, j’avais un niveau élevé d’insuline qui empêchait mes ovaires d’ovuler ce qui créait une carence en progestérone et par conséquent un SPM causé par le déséquilibre entre l’oestrogène et la progestérone. Et personne ne m’a dit non plus que la pilule m’empêchait de produire mes propres hormones, laissant mon corps si appauvri, que lorsque je l’ai arrêté à l’âge de 24 ans, je n’ai plus eu mes règles pendant plusieurs mois. De plus, mon système digestif était en piètre état (mon médecin pensait que j’avais la maladie de Crohn), mes cheveux s’amincissaient, j’ai développé des taches pigmentaires (mélasma) sur le visage, j’étais constamment malade et épuisée, j’avais des douleurs articulaires horribles et ma libido était à zéro (ce qui était tout compte fait une bonne chose puisque de toute façon, j’étais atteinte d’infections urinaires chroniques à levure). Voici la simple vérité: lorsque vous utilisez la pilule, votre corps ne fonctionne pas à son niveau optimal. Le corps possède un système d’équilibre délicat, que les hormones synthétiques chamboulent.

 

Voici quelques points à considérer au sujet de ce type de contraception:

  • La pilule peut affecter votre système digestif Des études récentes font état des problèmes digestifs que peuvent susciter les contraceptifs oraux.1 Une étude effectuée en 20122, 3 a établi un lien entre la pilule contraceptive et un plus grand risque de maladies inflammatoires de l’intestin comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. Il semble que les hormones synthétiques changent la perméabilité intestinale et les oestrogènes synthétiques diminueraient le nombre de «bonnes bactéries» dans l’intestin. Les symptômes sont nombreux: infertilité, psoriasis, infections chroniques à levures, SPM, dépression, fibromyalgie, troubles digestifs, sans compter plusieurs autres problèmes de santé sans cause apparente qui peuvent être attribuables à un déséquilibre de la flore bactérienne intestinale. Si vous utilisez la pilule, pensez à ajouter des aliments fermentés à votre alimentation et/ou un probiotique de bonne qualité.
  • La pilule peut provoquer des carences en vitamines et minéraux La pilule modifie la capacité de votre intestin à absorber les vitamines du groupe B, et tout spécialement les folates et la vitamine B12. Elle inhibe également l’absorption du zinc et du magnésium. Ces vitamines et minéraux sont cruciaux pour la santé hormonale. Un bon complexe de vitamine B et un supplément de minéraux de qualité s’imposent donc lorsque vous prenez la pilule contraceptive.
  • La pilule peut augmenter votre risque d’infertilité Lorsqu’une femme prend la pilule contraceptive, son corps cesse d’envoyer des signaux vers les cryptes cervicales du vagin (l’endroit où est produit le fluide cervical nécessaire à la fertilité). Une utilisation prolongée de la pilule fera littéralement atrophier ces cryptes car elles ne seront pas utilisées si une femme n’ovule pas. Cette atrophie peut être difficile à inverser pour certaines femmes qui trouvent difficile de devenir enceinte à cause du manque de fluide cervical.
  • La pilule peut réduire votre libido à zéro Non seulement la pilule empêche l’ovulation, mais elle diminue également votre libido. En résumé, le foie fabrique la SHBG (sex hormone binding globulin), une protéine qui se lie à la testostérone et l’inactive. La pilule augmente la production de SHBG ce qui fait diminuer la quantité de testostérone libre dans le sang. Mauvaise nouvelle pour votre libido! Une femme qui ne prend pas la pilule a un niveau de SHBG se situant en moyenne entre 20 et 30, mais une femme qui prend la pilule peut avoir un niveau qui peut atteindre jusqu’à 500 – donc adieu libido!

La médecine moderne fait miroiter les avantages de la pilule, entre autres le fait qu’elle réduirait le risque de cancer des ovaires. Par contre, il est reconnu que la pilule, qui contient des oestrogènes synthétiques, peut augmenter le risque de cancer du sein. Ce qu’il faut réaliser est que les hormones synthétiques sont des substances étrangères pour le corps, en d’autres mots ce sont des «imposteurs hormonaux» qui peuvent chambouler tout votre système endocrinien.

Que faire alors?

Cela peut à prime abord sembler effarant pour certaines femmes de ne pas utiliser de contraceptifs oraux. Mais ne faites pas l’erreur de vous tourner vers un stérilet contenant des progestines comme le Mirena. Si vous voulez avoir une idée de ce qui peut vous attendre avec ce dispositif, visitez l’article ayant pour titre «ALERTE – Si vous utilisez ou songez à utiliser le stérilet Mirena lisez ceci!».  Vous pourrez y lire plus de 600 témoignages dont plus de 90% font état d’expériences parfois effarantes.

Il vaut donc la peine de considérer les alternatives naturelles respectueuses de votre corps, par exemple la méthode sympto-thermique3, même si ça peut demander un effort au début. Voici ce que concluait Sophie à cet égard: «Le contrôle naturel de ma fertilité a sérieusement changé la relation que j’ai avec mon corps et me donne une immense source d’information pour travailler avec lui en harmonie.»

Références:

1. Doheny K. Birth Control Pills, HRT Tied to Digestive Ills: Researchers found apparent connections between estrogen treatments and Crohn’s Disease, colitis. HealthDay. May 2012; Accessed May 2012.

2. DDW: Estrogens Tied to Risk of Inflammatory Bowel Diseases. HealthDay News. May 2012; Accessed May 2012.http://www.doctorslounge.com/index.php/news/pb/29237

3. Walsh N. Estrogen a Culprit in Inflammatory Bowel Disease: Positive relationship discovered between hormone replacement therapy, ulcerative colitis, and Crohn’s disease. MedPage Today. Medical Review Jasmer R. MD. May 2012; Accessed May 2012.http://www.everydayhealth.com/womens…l-disease.aspx

 

3. Pour plus d’information sur la méthode sympto-thermique, visitez le site www.serena.ca