Bonjour Micheline,
Mon médecin m’a que je pouvais insérer une capsule de Prométrium dans le vagin. J’hésite un peu à le faire – qu’en pensez-vous? Les doses sont-elles les mêmes étant que ça ne passe pas par le systèmes digestif???
Merci de m’éclairer.
Hélène
Bonjour Hélène,
Oui, en effet il est possible que de mettre la capsule de Prometrium dans le vagin puisse fonctionner. Mais il vous faudra l’insérer en position couchée et demeurer ainsi pendant au moins une heure. Cela veut donc dire lorsque vous irez au lit le soir sans avoir besoin de vous relever immédiatement car cette petite boule dure va rapidement trouver la porte de sortie! Pour ce qui est du dosage, même si une gélule de Prométrium contient 100mg de progestérone bio-identique, il est à peu près impossible de savoir quelle quantité agira au niveau local (endomètre) et systémique (dans tout le corps) à moins que des études le confirment.
Par contre, comme pour la crème à la progestérone, rejetée par le monde médical à cause de l’incertitude relative à la quantité de progestérone qui est de fait absorbée par l’organisme (puisque les tests sanguins ne le confirment pas), c’est par les résultats que vous pourrez voir si ça fonctionne. Toutefois, si vous prenez également de l’oestrogène, même s’il est bio-identique — comme Estrace ou Estrogel (Estreva en France) — le médecin prend un certain risque de vous suggérer ce mode d’administration de la progestérone si vous avez votre utérus. À ma connaissance ce mode d’administration du Prometrium n’est pas encore approuvé par les autorités de la santé. Une dose adéquate de progestérone est absolument nécessaire pour protéger les femmes sous oestrogénothérapie contre le cancer de l’utérus. À noter qu’une étude par la Dre Hélène Leonetti* a démontré que la progestérone administrée par voie topique sous forme de crème à une dose physiologique de 24 à 50mg par jour (selon la masse corporelle de la patiente) protège l’utérus des femmes sous oestrogénothérapie.
Vous souhaitant bonne continuité dans votre démarche de santé,
* Référence: http://helenebleonettimd.com/research/
