Je prends des hormones bio-identiques – ça fonctionne bien, mes chaleurs intenses et mes humeurs changeantes ont cessé et je me sens plus «normale»

Je prends des hormones bio-identiques – ça fonctionne bien, mes chaleurs intenses et mes humeurs changeantes ont cessé et je me sens plus «normale»

J’ai 57 ans et je prends des hormones bio-identiques depuis environ six mois.  Ça fonctionne bien, mes chaleurs intenses et mes humeurs changeantes ont cessé et je me sens plus «normale».  Mais avant d’en arriver là, j’avais déjà pris des hormones par voie orale, il y a environ dix ans, puis j’avais arrêté à cause de la difficulté à digérer la progestérone.  J’ai donc enduré mon «calvaire» plusieurs années avant de trouver enfin la paix.

Je dois vous dire que ce ne fut pas facile de trouver un médecin qui me prescrirait les fameuses hormones bio‑identiques, mais à force de persévérance et de recherches, j’ai finalement trouvé!   J’encourage les femmes ménopausées à parler à leur médecin des hormones bio‑identiques et de leurs bienfaits, car plusieurs médecins ne sont tout simplement pas encore au courant et c’est à nous, patientes, de les «éduquer» car si certains manquent d’intérêt, d’autres manquent tout simplement de temps pour s’informer adéquatement.

Je prends aussi des antidépresseurs Zoloft depuis environ 20 ans, à la dose minimale (25 mg), mais j’ai commencé à réduire la dose il y a deux mois pour éventuellement arrêter complètement, si possible.  Là encore, ce fut difficile de trouver une pharmacie qui pourrait «diviser» le médicament en laboratoire; j’en ai trouvé une (je pense qu’il n’y en a qu’une seule à Montréal), c’est la pharmacie Pearson, sur la rue Sherbrooke. BRAVO!  Même si mon médicament me coûte environ 7$ de plus, il me permet de me sevrer petit à petit.  Deux médecins m’avaient conseillé de réduire la dose comme suit: une capsule aux 36 heures plutôt qu’aux 24 heures, ou encore, une capsule aux deux jours.  Ce fut un échec: quand ça fait des années que votre corps (votre cerveau) est habitué à un dosage aux 24 heures, IMPOSSIBLE de réduire de cette façon!

Tout ça pour dire que les sociétés pharmaceutiques sont bien utiles pour nous aider à surmonter nos misères, mais bien limitées quand il s’agit de nous aider à revenir à la santé.

J’ai bien apprécié votre article.  Pourquoi ai-je commencé à prendre des antidépresseurs, dans la trentaine?  Peut-être avais-je déjà des problèmes hormonaux non détectés. Avoir su, je n’aurais jamais commencé.  J’aurais plutôt consulté un endocrinologue.

Merci et continuez votre beau travail!

Michèle, Verdun