Artisans de leur guérison

Artisans de leur guérison

Il y a quelques temps, je m’intéressais beaucoup au pouvoir de guérison de notre corps, dont je suis certaine qu’il est grandement sous-estimé dans le monde scientifique d’aujourd’hui. J’ai donc tenté de trouver des personnes qui se sont guéries de maladies assez sérieuses, sans avoir nécessairement recours à la médecine allopathique. J’avais amassé quelques témoignages et j’avais l’intention d’écrire un livre sur la guérison.

Entretemps, j’ai lu plusieurs livres à ce sujet et je suis tombée sur un livre dont le titre est: «Artisans de leur guérison» écrit par le Dr Christian Tal Schaller. En parcourant ce livre, j’ai tout de suite eu l’impression que c’était celui que j’aurais voulu écrire! Ces pages reflètent tellement le fond de ma pensée que j’ai voulu en partager un extrait avec vous!

Bonne Lecture!


«II y a deux types de médecines : l’une d’elle est une médecine pro-santé qui propose les enseignements de la sagesse médicale multimillénaire formant le patrimoine de l’humanité et dont on trouve les éléments fondamentaux dans les médecines ancestrales chinoise, tibétaine, aztèque, maya, inca, toltèque, arabe, ayurvédique, japonaise, celte, polynésienne, huichol, hunza, senoï, aborigène… pour n’en citer que quelques-unes! L’autre correspond aux modes et aux idées élaborées à chaque époque par des médecins et thérapeutes qui se contentent de lutter contres les symptômes des maladies sans enseigner à leurs patients l’art de vivre en bonne santé. Ils pratiquent une médecine anti-maladies plutôt qu’une médecine pro-santé.

On peut dire que le vingtième siècle représente, dans ce sens, une des périodes les plus étranges de l’histoire. D’un côté, la science moderne a permis de remporter de grands succès en médecine d’urgence et en chirurgie. Sa technologie sauve de nombreuses vies. Mais ce développement formidable s’est accompagné d’un recul vertigineux de la connaissance des grands principes de vie saine, de la responsabilité de chaque individu dans ce qui survient dans sa vie et des méthodes thérapeutiques naturelles. Les secrets de vie en harmonie avec l’univers qu’enseignaient les chamanes, les thérapeutes et les sages du passé ont été considérés comme des superstitions sans intérêt et jetés aux orties.

Seule la science rationnelle a été considérée comme sérieuse. Louis Pasteur s’est trouvé promu an rang de premier « Saint Laïc » d’une médecine qui ne s’embarrasse plus des philosophies anciennes mais se voue au culte du Progrès Scientifique. Le matérialisme a remplacé la religion mais il en a repris le langage en promettant le paradis pour demain. « Faites-nous confiance », ont clamé les nouveaux prêtres en blouse blanche, « Grâce au travail de nos laboratoires, vous connaîtrez bientôt la santé parfaite dont vous rêvez! Les armes vaccinales et médicamenteuses que nous inventons vont bientôt détruire toutes les maladies et la paix du bien-être total et pour toujours marquera le couronnement de nos efforts! »

Hélas, aujourd’hui, après près de deux siècles de médecine scientifique, le bilan n’est pas brillant. Le développement de la science s’est accompagné d’une pollution croissante non seulement de l’air, de l’eau et de la terre mais aussi de nos corps et nous payons aujourd’hui un lourd tribut au manque de conscience écologique de notre civilisation. Pas seulement au niveau de l’environnement mais aussi au niveau de l’ »écologie intérieure » de notre organisme.

Nos systèmes immunitaires, sollicités au-delà de leurs capacités normales, s’effondrent et les maladies de civilisation se multiplient d’une façon alarmante. Les facultés de médecine n’enseignent que la chimie et la chirurgie comme thérapeutiques. Elles ont une peine incroyable à comprendre les médecines énergétiques. Leur difficulté vient du fait que, pour elles, la physique s’est arrêtée à la fin du dix-neuvième siècle. Les professeurs de médecine n’ont pas intégré les découvertes qui ont pourtant bouleversé la physique classique. Rien qu’entre 1920 et 1930 deux théories ont pourtant révolutionné plus des 90% des connaissances scientifiques établies jusque là. Il s’agit de la physique quantique et du concept de la relativité. Les physiciens ont compris que la matière est de l’énergie, mais la plupart des médecins sont encore formés dans une vision purement matérialiste.

Comprenez bien qu’il ne s’agit pas de renoncer aux outils utiles de la technologie médicale moderne mais de les utiliser dans une perspective globale qui inclut toutes les méthodes thérapeutiques et prend en compte les approches énergétiques, émotionnelles, mentales et spirituelles.

Le Dr Schaller a rencontré des milliers de malades qui, au lieu de subir, de se plaindre et de souffrir sans fin, ont choisi de sortir d’un rôle de victime de la maladie pour entreprendre de se guérir en devenant les artisans de leur santé. Ils ont compris que la maladie n’est pas une fatalité inéluctable que rien ne peut changer, un destin funeste décidé par les Dieux (ou par les médecins !). Ils ont cherché à comprendre pourquoi ils étaient tombés malades et quel était le sens de ce qui leur arrivait. Ils ont accepté de considérer leur maladie comme une occasion unique d’apprendre à élargir leur horizon pour répondre aux grandes questions de l’humanité. Qui suis-je ? Quel est le sens de ma vie sur terre ? La vie s’arrête-t-elle à la mort du corps physique ou continue-t-elle dans des mondes non matériels ? Mon corps est-il une machine qui s’use et dont il faut changer au fur et à mesure les pièces par des prothèses médicales ou a-t-il la capacité de se guérir lui-même de toutes les maladies ?

Dans cette quête de sens, ils se sont tournés vers l’apprentissage de la santé plutôt que la description des maladies et les pronostics statistiques. Ils ont tôt ou tard compris les grands principes de la médecine holistique, cette médecine multimillénaire qui s’occupe de l’être humain dans sa totalité physique, émotionnelle, mentale, spirituelle, familiale, sociale, professionnelle, environnementale, etc. Le Dr Schaller a constaté, en trente ans de recherches passionnées sur tout ce qui concerne la guérison, que celle-ci n’est possible qu’en tenant compte de cette totalité. Si, par exemple, on ne soigne que le corps physique, on obtient des rémissions, des améliorations, un meilleur confort dans la souffrance ou l’invalidité, mais aucune guérison complète et de longue durée. Pire, les traitements chimiques éloignent sans cesse le retour à la santé puisqu’ils accroissent l’intoxication du corps qui est, pour toutes les écoles de médecine naturelle, la cause fondamentale de toutes les maladies du corps physique.

La perte d’une relation consciente avec le corps spirituel (l’âme), associée à des pensées limitées, forgées par les moules du conformisme, des émotions qui ne s’extériorisent pas, un stress permanent qui bloque les fonctions d’élimination, trop de sédentarité, d’aliments déséquilibrés, d’excitants artificiels, de vaccins et de produits chimiques de toutes sortes, tout cela provoque l’accumulation, dans les cellules et espaces intercellulaires, de toxines (qu’on appelle aujourd’hui les « radicaux libres ») que le système immunitaire et les organes émonctoires n’arrivent plus à évacuer. La maladie survient alors. Elle n’est pas une tuile qui nous tombe dessus par pure malchance mais un mécanisme de dépollution rapide conçu pour permettre le retour à la santé.

Le corps humain dispose d’une intelligence des millions de fois supérieure à l’intelligence des savants. Si le corps choisit la maladie, ce n’est pas parce qu’il devient soudain un faux frère, un traître qui nous veut du mal. Bien au contraire car la maladie est une étape de désintoxication. Hélas, la médecine scientifique moderne a oublié ce principe fondamental et elle considère toute maladie comme un ennemi à abattre à coup de médicaments ou d’opérations chirurgicales. Au lieu de soutenir le corps dans son travail de dépollution, elle bloque les mécanismes d’auto-guérison par ses interventions intempestives, totalement inconscientes de l’intelligence biologique qui régit tous les phénomènes physiologiques.

Les malades qui se sont guéris de maladies graves ont compris que la guérison n’est pas le fruit des traitements médicaux mais d’un travail naturel du corps qui sait comment se dépolluer et se régénérer quand on ne contrecarre pas ses efforts. Pour sa part, le Dr Schaller n’aime pas la définition de la guérison qui assimile celle-ci à la disparition des symptômes de la maladie. Bloquer les phénomènes d’élimination par la cortisone, les antibiotiques, les médicaments fébrifuges ou une opération chirurgicale ne mène pas à une vraie guérison. C’est seulement « cacher la poussière sous le tapis! » Pour lui, un malade n’est vraiment guéri que lorsqu’il a appris à gérer lui-même sa santé globale.

Avoir un corps en bonne santé sans savoir gérer harmonieusement ses émotions, ses pensées et sa vie spirituelle n’a pas de sens. La santé doit concerner tous les plans de l’être, sinon elle reste une symphonie inachevée, un rêve qui flotte dans les limbes et ne parvient pas à se concrétiser.

 Dès le début du sida, aux USA, le Dr Schaller a collecté les récits de ceux qui avaient choisi de ne pas subir cette maladie en victimes impuissantes mais de se guérir en se prenant en charge. En Europe, quand il parlait d’eux en conférence, des médecins furieux se levaient parfois pour lui dire avec violence: « Vous êtes un menteur! Le sida est une maladie mortelle à 100%. Il ne peut pas y avoir de survivants! » Il s’est alors mit à enregistrer sur vidéo ces entretiens pour détenir une preuve pouvant être mise à disposition de ceux qui le souhaitent. Cela entraîna un étonnant affrontement: un malade du sida auquel un spécialiste de l’hôpital venait de dire qu’il n’avait aucune chance de guérison ne pût se retenir de s’exclamer: « Comment pouvez-vous dire cela! Je viens de voir chez le Dr Schaller des vidéos de survivants qui se portent à merveille! Pourquoi n’allez-vous pas les regarder vous-mêmes ? » Le médecin en blouse blanche lui répondit: « Ce n’est pas possible. Je n’y crois pas. Ces documents sont forcément des faux! » Le malade entra alors dans une rage violente. Il se leva en hurlant: « Vous êtes un monstre! Vous refusez toute information qui n’entre pas dans vos dogmes et vous condamnez sans vergogne à la mort ceux qui, comme moi, s’adressent à vous pour être aidés! » Il partit en claquant la porte.

Quelques années plus tard, la médecine a bien dû constater que le sida est une maladie qui ne tue pas tous ceux qui en sont frappés. Il y a des « survivants longue durée », comme on les appelle aujourd’hui. Définitivement sortis de la peur, ils se sont guéris et sont devenus des gestionnaires avisés de leur propre santé. Ils sont des milliers à avoir fait cette expérience. Leur point commun est de ne plus croire que la guérison vient de l’absorption de médicaments ou de la soumission au pouvoir médical mais de l’adoption d’un mode de vie « immunitairement positif ». De très intéressants travaux scientifiques apportent la preuve de l’efficacité de cette démarche.

 Par ailleurs, des études américaines portant sur des dizaines de milliers de cas ont montré que le facteur le plus important dans la guérison des maladies graves n’était pas le type de traitement suivi mais le fait de savoir qui avait pris la direction des opérations! Au grand étonnement des chercheurs, on s’aperçut que les malades rebelles, ceux qui refusent les traitements ou sortent de l’hôpital par les fenêtres, avaient des durées de survie bien supérieures à celles des malades obéissants qui laissent les médecins tout décider à leur place. On peut donc dire que la première chose à faire, pour guérir et vivre longtemps, est d’oser choisir soi-même son programme thérapeutique. L’important n’est donc pas tellement quel traitement on suit mais quel mode de vie on adopte! Il s’agit de sortir du concept de « maladie = catastrophe » face auquel on se sent impuissant pour considérer la maladie comme une occasion unique d’apprendre à gérer sa santé. Une fois que l’on sait gérer sa santé, la peur disparaît et une vie s’ouvre dans laquelle on perçoit la santé comme une dynamique du changement.

Voici d’autres lectures qui vont dans le même sens! «Guérir», Dr David Servant-Schreiber, Éditions Pocket, 2005 «Le Corps Médecin», Dr Andrew Weil, Éditions J’ai Lu, 2000 «L’Amour, la Médecine et les Miracles», Dr Bernie Siegel, Éditions J’ai Lu, 1991 «La Santé», Ghislaine Saint-Pierre Lanctôt, disponible sur www.personocratia.com

Si vous en avez d’autres à proposer, n’hésitez pas à faire des suggestions dans les commentaires!

BONNE SANTÉ OPTIMALE! J

Julie Turcotte, B. Sc.