Règles qui ne cessent pas – Ado de 16 ans

Règles qui ne cessent pas – Ado de 16 ans

Bonjour,

Ma fille de 16 ans a des troubles reliés à ses règles depuis quelques mois. Elle était toujours régulière et voilà que depuis quelques mois elle a des périodes très longues et assez abondantes de plus de 45 jours. Le médecin lui a prescrit une première pilule contraceptive mais cela n’a pas fonctionné. Il lui en a prescrit une plus forte, Marvelon, et celle-ci a suffit à arrêter ses règles.

Je suis un peu dérangée par le fait qu’elle doive prendre des hormones de ce genre pour l’instant. Auriez-vous autre chose à me proposer? Il est clair que le médecin a augmenté les oestrogènes, alors on peut penser qu’elle en manque? Je souffre du syndrome des ovaires polykystiques. Elle a subit des tests et elle ne semble pas avoir ce problème.

Merci de votre aide.

Christine


Bonjour Christine,

Les règles abondantes et prolongées sont dues à une hyperstimulation de l’endomètre (partie interne de l’utérus) par les estrogènes non contrebalancés par la progestérone. Si votre fille a maintenant des règles abondantes et prolongées il faut vérifier son alimentation et les sources estrogéniques externes qu’on appelle les perturbateurs endocriniens (voir précisions ci-dessous). Ce qu’il faut faire: alimentation équilibrée riche en végétaux de toutes sortes, environ 60% de l’alimentation, pauvre en viande rouge, des exercices physiques modérés et une gestion du stress. Le produit EstroSense  serait un atout pour elle. La teinture-mère bourse-à-pasteur l’aiderait à diminuer les saignements. Il ne faut surtout pas ajouter d’estrogène car cela va occasionner encore plus de déséquilibre. La pilule contraceptive ne règle pas la cause de sa perturbation mais agit comme une «patch» seulement. Il faut vraiment aider votre fille à retrouver un équilibre hormonal. Elle pourrait aussi appliquer la progestérone bio-identique transdermique telle que suggérée par le Dr John R. Lee si elle abandonne les anovulants. Le Dr Lee a écrit plusieurs livres sur l’équilibre hormonal de la femme.

Vous pourriez vous en procurer un en bibliothèque.

Nicole Renaud, nd.a.

naturopathe agréée

membre de l’ANAQ

Les xénobiotiques ou les perturbateurs endocriniens

Les xénoestrogènes peuvent bloquer ou s’opposer à l’action des oestrogènes endogènes. Les xénohormones affectent la production et le fonctionnement des récepteurs hormonaux. Certains inhibent le système immunitaire comme les polluants et les produits pétrochimiques fabriqués à partir du pétrole.

Tous les plastiques, presque tous les pesticides, fongicides et herbicides, les solvants, les colles, les produits résultant de la dégradation des détergents, plusieurs ingrédients des cosmétiques, l’essence, le diesel, le mazout et leurs gaz de combustion
Nombreux produits industriels tels que les PCB et les dioxines, les alcools et le formaldéhyde
La pollution automobile
Les solvants et adhésifs retrouvés dans le vernis à ongles, les décapants et les colles
Les émulsiants et cires contenus dans les cosmétiques et les lessives
Les produits utilisés pour le nettoyage à sec
La quasi-totalité des matières plastiques
Les phtalates, les composants synthétiques (flexibilité des plastiques) des tubes et poches de compte-gouttes et jouets.
Les déchets industriels
Viandes provenant d’animaux auxquels on a administré des oestrogènes
Les effluents des stations d’épuration contenant des nonylephénols
Les oestrogènes et progestatifs de synthèse sécrétés dans l’urine des femmes et se retrouvant dans l’eau de la toilette
1  Lee, John R., 2002. Tout savoir sur le cancer du sein. Sully : France